Dans cet article, nous vous présentons 4 sites Olympiques durables de Paris 2024.

Cet article est issu du Guide Tao Paris et sa région - un voyage éthique et écologique, rédigé par Eric Ollivier. Vous souhaitez voyager écoresponsable durant les JO ? Vous êtes francilien et vous souhaitez redécouvrir autrement votre région ? Retrouvez d'autres articles pour s'informer sur les initiatives écoresponsables de l'Ile-de-France, ainsi que 350 expériences éthiques et écologiques : restaurants, hébergements, activités, associations, tiers-lieux... dans le Guide Tao Paris et sa région, disponible en version papier et numérique.

En s’appuyant sur 95 % de sites Olympiques déjà existants ou temporaires, les JOP 2024 sont les premiers alignés sur l’Accord de Paris pour le Climat. L’empreinte carbone des Jeux de Paris sera réduite de 55 % en comparaison avec ceux de Londres. 

Par définition, des Jeux Olympiques engendrent par ses nombreux déplacements une forte empreinte carbone : 10 500 athlètes olympiques et 4 500 athlètes paralympiques arriveront du monde entier, sans compter les staffs, les médias, sponsors et bien sûr les spectateurs. Vouloir donc affirmer qu’il s’agit d’un événement écologique est un oxymore ! Il convient donc de les lire en termes de progrès comparatifs à des éditions précédentes et de les inscrire dans les valeurs de l’Olympisme : l’excellence, le respect et l’amitié.  

Le Centre Aquatique Olympique de Saint-Denis

Il illustre le concept de construction réfléchie : bâtiment bas carbone conçu en matériaux biosourcés, il est modulaire et destiné à évoluer en fonction des besoins. Sa charpente et son ossature, composées de bois, sont pensées pour s’intégrer aux futurs espaces verts du quartier. Son toit de 5 000 m² recouvert de panneaux photovoltaïques le rend autosuffisant sur le plan énergétique. Le concept d’aménagement intérieur repose sur l’utilisation de produits recyclés (sièges en plastique recyclé notamment). Le centre répond à un besoin réel puisqu’il comble un déficit d’équipement local. Il faut savoir qu’un jeune Dyonisien sur deux ne sait pas nager. Le centre aquatique est donc appelé à vivre au-delà des seuls JOP.

Le village des athlètes

Ce village est un exemple de construction réversible : le recours à l’économie circulaire sera employé avec la mise en place d’une stratégie de réemploi lors de la déconstruction. Courant 2025, les habitants se verront restituer un vrai morceau de la ville du futur, éco-responsable et fonctionnelle. Situé à proximité du quartier Pleyel et de la future gare du Grand Paris Express Saint-Denis Pleyel, le village se reconvertira en quartier d’habitations et d’activités : 2 200 logements familiaux (dont 900 logements sociaux à Saint-Denis), 900 logements spécifiques : résidences étudiantes, logements de courte durée, résidences seniors, chambres d’hôtel, mais aussi des bureaux et des locaux d’activités. Avec environ 6 000 habitants et 6 000 emplois, ce nouveau quartier mixte accueillera de nombreux commerces, une salle de spectacles, un restaurant, trois gymnases et des services publics dont une crèche et deux écoles. Enfin, le nouveau quartier bénéficiera de la présence d’un grand parc arboré.

L’enceinte Arena

Porte de la Chapelle, c'est le seul bâtiment sportif créé ex nihilo pour Paris 2024, accueille notamment le (para)badminton et la gymnastique rythmique pendant les Jeux. Elle sera ensuite ouverte au sport de proximité et aux habitants du quartier en intégrant en son sein deux gymnases pour des besoins locaux. 80% des surfaces du bâtiment sont végétalisées, dans une continuité végétale qui rafraîchit l’ensemble du site. Enrobé d’une façade d’aluminium recyclable, l’édifice est en grande partie conçu au moyen de matériaux biosourcés, et principalement en bois.

Le Stade nautique de Vaires-sur-Marne

Niché au cœur de l’Ile de Loisirs Vaires-Torcy, il a reçu des aménagements à l’occasion des Jeux : les apports solaires thermiques sont favorisés par de grandes surfaces vitrées aux quatre points cardinaux, la végétalisation des toitures contribue à la conception bioclimatique des bâtiments. Celle-ci améliore l’isolation tout en favorisant l’inertie thermique des volumes. Les besoins en énergie du pôle sportif, du pôle « hébergement et formation » et du pôle « loisirs nautiques » sont assurés par une pompe à chaleur par géothermie sur nappe avec appoint gaz.

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